Immobilier Toulouse : le prix du m2 ne cesse d’augmenter 

Publié le 17 Août 2022

D’après une récente étude menée par l’agence Adequation, le prix de l’immobilier toulousain ne cesse d’augmenter. En effet, d’après les résultats, le prix du m2 a subi une hausse de 6% entre 2019 et 2021. Le problème, c’est que les prix ne devraient pas baisser dans les années avenir, mais au contraire continuer leur montée en flèche… Détails !

Jusqu’à 5.000 euros le m2 d’ici à 2024

En 2021, le prix au m2 était d’environ 4.350 euros, ce qui représente une hausse de 6 % par rapport à 2019. L’agence Adéquation estime que dans les prochaines années, les prix des biens immobiliers neufs vont continuer de grimper. Le nombre de logements sur le marché devrait encore baisser de 50 % et les biens existants gagneraient 15 points de valeur. La hausse des prix est donc inévitable et le m2 pourrait bien être de 5.000 euros en 2024 à Toulouse.

La pénurie de logements en cause

Entre les confinements liés à la Covid 19, la pénurie des matières premières et matériaux de construction, le ralentissement des autorisations de permis de construire, l’inflation, etc. le marché immobilier s’est retrouvé à l’arrêt pendant une longue période. Résultat, il y a de moins en moins de biens disponibles pour les habitants. En effet, en 2020, le nombre de logements à vendre a baissé de 25 %. En 2021, les biens proposés ont encore chuté de 43 %. Enfin, en 2022, c’est une nouvelle baisse de 10 % qui est observée. En conséquence, le prix du m2 flambe et il faut être de plus en plus aisé financièrement pour se loger dans l’agglomération toulousaine où les logements se raréfient de plus en plus chaque année. Ce qui est inquiétant, c’est que si en 2020 un salaire de 2.160 euros net permettait d’acquérir un deux pièces dans le neuf, en 2024 il faudrait gagner plus de 2.700 euros pour devenir propriétaire du même type de bien. Il est donc malheureux de constater que 10 % des ménages ne devraient donc plus pouvoir acheter un bien immobilier neuf dans les prochaines années si les salaires n’augmentent pas en même temps que l’inflation…